Juin 2021, je quittais un CDI confortable de cadre parisien dans l’un des plus gros groupes de Tour Operating Français, avec de belles perspectives d’évolution.
J’en profitais pour créer mon entreprise de consulting, Kulo, au côtés de ma copine. Elle se chargerait des conseils et de l’opérationnel en marketing, moi de la partie comm’.
L’objectif ? Se dégager d’une routine qui ne nous convenait plus pour voyager plus longuement, plus intelligemment… tout en travaillant.
Je me souviens encore de la phrase de mon ancien PDG : “qu’est-ce qui pourrait te faire rester ?”.
Rien, absolument rien. Le besoin de liberté était trop intense. 🔓
Le syndrome post-confinement ? Probablement.
La découverte par ma pneumologue d’une maladie nécessitant de m’éloigner de toute source de pollution ? Sûrement.
Trois mois plus tard, on fermait pour la dernière fois la porte de notre appartement rue Mouffetard.
Après avoir entreposé nos meubles chez nos proches, place à l’aventure ! 🤠
Nos valises étaient bouclées, direction Madère. Chien sous le bras, on s’envolait pour l’inconnu, nos économies en poche et deux contrats signés, nous garantissant des revenus réguliers pour au moins une année.
16 mois plus tard.
Plusieurs dizaines de milliers d’euros de CA générés, une dizaine de pays visités et des centaines d’expériences vécues dans nos valises, nous voilà incontestablement plus riches. 🤑
Pour autant, l’aventure de travailleur nomade n’est pas de tout repos.
Il faut apprendre à composer avec la solitude (même en voyageant à deux), à repenser tous les process de travail, ainsi qu’à conjuguer vie perso et vie privée.
Finalement, le plus dur aura été de se débarrasser de mes anciennes habitudes glanées après plus de douze années passées dans le monde du travail (parisien, qui plus est).
Il a fallu réapprendre à gérer mon temps comme je le souhaite, accepter la liberté, balayer le syndrome de l’imposteur, découvrir une nouvelle façon de voyager à mi-chemin entre le tourisme et l’expatriation. 🧹
Heureusement, la situation s’y prêtait particulièrement.
Profondément meurtrie par une crise sanitaire sans précédent, la France apprenait à travailler différemment.
Aujourd’hui, les coworkings ont fleuri, le remote est devenu un préréquis pour certains candidats, certaines entreprises ont complètement bousculé leurs habitudes et le bien-être au travail n’a jamais été autant plébiscité par les recrutés.
Un nouveau paradigme devient possible, basé sur l’autonomie et l’ultra-mobilité durable.
Ensemble, réapprenons à nous approprier notre liberté. De voyager, de travailler, de penser.
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