5 conseils pour bien démarrer en freelance💡
Ce mois-ci, je fête ma neuvième année de freelancing. Voici quelques astuces que j'ai appris au cours de la dernière décennie.
Ce que tu vas apprendre aujourd’hui :
Les erreurs à ne pas commettre avant d’entamer ta vie de freelance
L’importance considérable de ton réseau
Être introverti n’est pas un frein, mais ça n’aide pas
10 ans plus tôt, le freelancing était un far-west.
On y retrouvait tous les aspects de la vie de cow-boy comme : la liberté absolue, le besoin de dégainer en premier, devenir la personne la plus recherchée du continent ou la nécessité d’écumer les bars à la recherche de missions…
Le seul moyen de briller était de compter sur Malt, (anciennement HopWork), où il était vraiment difficile de s’extraire de la masse.
Aujourd’hui, les règles ont changé. L’empowerment des solopreneurs et des freelances est bien réel et la communauté semble plus soudée que jamais.
Il existe quand même quelques règles à connaître avant de te jeter dans le bain du freelancing la tête la première.
** 🤓 Chaque semaine, je partage mes bons plans de la vie et des voyages en remote, fais le point sur ce mode de vie et dessine à tes côtés les contours du Future of Work.
Si toi aussi, tu veux changer de paradigme et gagner ta liberté tout en continuant à gérer ton business ou ton CDI, inscris-toi ! 🗽 **
Ne commence jamais sans réseau 🤝
On te dira peut-être qu’il est facile de prospecter grâce à des formules magiques de growth, que LinkedIn est un terreau ultra-fertile pour chopper des clients, qu’il suffit d’un client pour lancer la machine.
Tout est vrai. Mais ça prend du temps.
Prospecter est une tâche à part entière, qui peut occuper des journées entières sans voir l’ombre d’un résultat.
Appuie-toi sur un réseau professionnel existant pour démarcher d’éventuels prospects. Relance tes anciens employeurs, des membres de ta famille, tes amis… Tu peux être surpris de voir où se cache ta prochaine mission.
Par ailleurs, il existe déjà de nombreux collectifs de freelances spécialisés par compétences ou par secteur.
À titre personnel, je fais partie du collectif Away We Go qui rassemble les freelances les plus motivés du monde du tourisme.
Tu en trouveras plein d’autres sur LinkedIn ou en cherchant sur Google “collectif freelances + ta spécialisation”.
L’avantage des collectifs est multiple :
S’appuyer sur un réseau d’experts, parfois composé de pointures du secteur qui te font profiter de leurs expériences
Élargir ton réseau professionnel
S’investir dans tes projets collaboratifs
Trouver des missions plus facilement, voire en partager certaines en fonction des compétences des membres du collectif
Pouvoir discuter de ton travail avec des gens qui le comprennent
S’en servir comme d’une séance de psy quand tu as un coup de moins bien
Cumule les contrats 📚
Si tu as peur de l’insécurité financière, le mieux est de débuter avec un petit pécule de côté.
Le Graal est d’assurer une mission de freelancing en parallèle d’un CDI ou d’un CDD.
Tu peux mettre de côté les revenus générés tout en développant ton réseau et ton expertise, jusqu’à ce que tu te sentes assez indépendant et compétent pour briser les chaînes du salariat et te lancer pleinement à ton compte.
N’aie pas peur d’en discuter avec ta direction. Dans le meilleur des cas, elle t’encouragera à développer tes projets personnels.
Dans le pire des cas, elle te dira non. Et c’est tout.
Privilégie les contrats à long-terme 👴
C’est assez logique, mais c’est tellement plus confortable de signer des missions de 6 mois, voire 1 an.
Tu es sûr d’assurer un minimum d’activité et de générer des revenus te permettant de manger sereinement… tout en limitant le temps de prospection.
Protège tes arrières avec un contrat 🍑
Ne fais pas comme moi, signe des contrats.
Ma toute première mission freelance, de 5 mois, fut de l’accompagnement social media pour un mec au profil assez mafieux.
Je croyais en son produit, même si je doutais de l’humain.
Résultat, je n’ai jamais touché ma dernière paie, malgré de nombreuses heures passées à travailler (avec un TJM équivalent à 150€/J à l’époque).
Plusieurs centaines d’euros envolées parce que j’étais trop jeune et trop insouciant pour me préoccuper d’exiger la signature d’un contrat.
Sans contrat, tu n’as aucune certitude d’être payé à la fin du mois. Ton client peut s’attribuer ton travail gratuitement et tu ne pourras rien faire.
Même si les mails font foi, en cas de recours juridique, tu t’éviteras bien des galères en demandant à signer un simple bout de papier.
Que doit contenir un contrat de freelancing ?
Pour que ton contrat de freelancing soit parfaitement recevable et que tu évites de te faire avoir sur une clause à la con, voici ce qui doit être stipulé :
la description précise de ta mission
ton statut : que tu sois en portage salarial, en autoentrepreneur ou à la tête d’une SAS/SASU, il faut que ce soit écrit noir sur blanc.
les modalités de rémunération : elles doivent préciser le montant total de la rémunération et les primes éventuelles (sur objectif, par exemple).
la date d’échéance de la mission, celle du paiement
les pénalités qui s’appliquent en cas de retard de paiement
Retrouve un excellent modèle de contrat de freelancing en lisant l’article de HelloMyBusiness, consacré au sujet.
Fixe intelligemment tes prix
Si tu démarres, personne ne voudra être facturé 1000 €/jour.
Le plus simple est d’aller observer la concurrence, sur Malt ou sur LinkedIn. Tu pourras te situer en un clin d’œil et ajuster tes tarifs.
Ensuite, libre à toi de choisir ton camp.
Est-ce-que tu seras de ceux qui vantent la Five Star Attitude ? Vivre comme un roi et adapter la mentalité qui va avec. Toujours plus haut, toujours plus loin car tu sais ce que tu vaux et est confiant dans tes résultats.
OU
Seras-tu plus mesuré, prêt à patienter avant de gravir les échelons ? D’abord faire tes preuves, récolter des recommandations, te faire un nom et t’appuyer sur un travail de longue haleine pour augmenter progressivement ton TJM.
Cultive ton jardin 👨🌾
Le réseau, c’est ta survie.
On ne va pas se mentir, personne n’aime se rendre à des événements de networking pour serrer des mains moites.
Ces gens sont des psychopathes.
Blague à part, je ne suis pas un grand fan des événements professionnels ou des salons.
J’ai tendance à éviter ce genre de rassemblements où je ne me sens pas à l’aise.
Dommage pour moi, car ils sont primordiaux pour faire évoluer ton réseau et chopper des contacts utiles.
Si tu es comme moi, fais au moins attention à toujours bien traiter tes relations professionnelles et à soigner ton entourage.
Prends des nouvelles, encourage les nouveaux projets, félicite les accomplissements et rappelle-toi continuellement à leur souvenir, d’une manière ou d’une autre.
D’abord, parce que c’est sympa et toujours enrichissant.
Ensuite, parce qu'ils ne pourront pas t’oublier.
Fais du bien autour de toi, ils finiront par te le rendre un jour ou l’autre.
Ceux qui disent que les gentils sont des idiots n’ont rien compris.
Évidemment, ces règles restent des généralités qui peuvent être contournées sans trop de souci.
Chacun établit ses propres règles dans la jungle du freelancing. Considère mes conseils comme une liane de secours à attraper quand tu sens que la chute est proche.
Tu trouveras sur les réseaux sociaux de nombreux profils qui s’enorgueillissent de monter des business à 6 chiffres en un an.
C’est possible, mais c’est rare. Prudence est mère de sûreté.