đ» 4 aventures flippantes qui me sont arrivĂ©es en voyage | Hors-sĂ©rie
Les aléas du voyage, comme on dit. Ces 4 histoires m'ont marqué à vie. L'occasion de vous les partager dans ce numéro spécial.
Temps de lecture : 10 minutes, découpées en 4 récits distincts.
đ Ce que tu vas dĂ©couvrir aujourdâhui :
Que la psychose peut emmener loin, trĂšs loin
Que la Nature est toujours plus puissante que nous
Quâil est parfois bon de laisser ses apprĂ©hensions de cĂŽtĂ© pour profiter
đ€ Hello tout le monde,
En dĂ©placement toute la semaine pour un sĂ©minaire (je vous prĂ©pare un post LinkedIn sur lâhĂŽtel oĂč je loge, le tout nouveau MGallery - Domaine de la Reine Margot Ă Issy), je nâaurai malheureusement pas le temps de vous prĂ©parer un dossier de fond.Â
Pour vous faire patienter, voici un petit hors-sĂ©rie centrĂ© sur 4 anecdotes flippantes que jâai vĂ©cu en voyage, entre :
đUn potentiel kidnapping en IndonĂ©sie
đUn temps apocalyptique en Inde
đDes sueurs froides devant les animaux du Kruger
đUne excursion imprĂ©vue dans le triangle dâOr
âĄïž Dans deux semaines, je remets une couche sur lâenquĂȘte Greenpeace qui sâest attaquĂ©e aux influenceurs en voyage. âŹ
ïž
En attendant, Ă©vadons-nous ensemble le temps des dix prochaines minutes.
đ Le jour oĂč nous avons Ă©chappĂ© Ă une potentielle sĂ©questration en IndonĂ©sie
15h, début septembre 2018. Avec ma copine, je descends du train à Surabaya, aprÚs 5h de trajet.
Tout de suite, des agences nous alpaguent, désireuses de nous vendre des transferts jusqu'au volcan Bromo, premiÚre étape de notre ascension des volcans de l'ßle de Java.
Pour l'avoir lu un peu partout, je suis confiant dans mes refus.Â
La plupart des rabatteurs proposent des tarifs exorbitants aux abords de la gare. Les meilleures options sont en retrait.
Tout fier dâĂȘtre un voyageur averti, habituĂ© des vadrouilles en backpack, je passe mon chemin et dĂ©gote une petite agence dâapparence trĂšs sympathique.
Ses propriétaires nous mettent en confiance. Petit thé, bureau. Mais aucune question, rien, hormis celle de la destination.
Un vĂ©hicule arrive. Aucun paiement nâest demandĂ©.
Inconscients à souhait, nous grimpons à bord, pressés d'arriver à destination. Finalement, le minivan nous dépose dans un petit bureau, à l'orée de Surabaya. Toujours aucun mot. Et surtout, plus aucun sourire.
On nous demande de sortir du vĂ©hicule. J'ai un pressentiment. Je refuse poliment, tant que je ne sais pas oĂč nous allons. Je sais que l'agacement n'empirera que les choses. Nous gardons notre sang-froid, mais nous sentons que le vent va tourner.
Le conducteur prend nos sacs sans prĂ©avis et nous force Ă descendre. Nous sommes enfermĂ©s dans un bureau d'excursion. "The bus will leave soon, weâre waiting for a groupâ.
Nous attendons. Longtemps. Seuls, sans aucun signe ni aucune information.
Le temps que je me renseigne et que je fouille en profondeur Internet. Sous mes yeux défilent des récits d'arnaques, d'extorsion, voire de séquestration.
Romance ou non, mon cerveau tourne à plein régimes, boosté aux histoires à la Chattam.
Un trĂšs long moment plus tard, la porte sâouvre. Ils sont deux. Ils nous demandent de sortir du bureau. Toujours aucun sourire.
Une lĂ©gĂšre tension flotte dans lâair, potentiellement alimentĂ©e par notre psychose.
On nous demande de nous diriger vers une ruelle sombre, sans Ă©clairage. Au fond, un autre minivan isolĂ©, pas trĂšs en forme. En guise de fenĂȘtres, de lourds rideaux tirĂ©s, occultant lâintĂ©rieur.Â
Les deux individus sont Ă plusieurs mĂštres derriĂšre nous. JâĂ©change un regard avec ma copine. On se comprend sans rien dire.
15 kilos sur le dos, des Ă©clairs dans les jambes. Nous sprintons pour notre salut. On entend des cris, derriĂšre nous. Nous battons probablement le record du monde du 200m.
On dĂ©boule sur une station-service, dans laquelle trĂŽne un autocar. Il est rempli de Javanais, en route pour un pĂšlerinage dans la rĂ©gion.Â
Toujours sous le coup de lâadrĂ©naline, nous grimpons dans lâautocar et nous rĂ©fugions tout au fond. Ses passagers interloquĂ©s nous dĂ©visagent.Â
Lâune dâentre eux parle anglais. On lui explique la situation. Elle nâa pas lâair Ă©tonnĂ©e.Â
Elle demande au chauffeur de fermer les portes et de partir immĂ©diatement. Lâautocar se met en branle, laissant derriĂšre lui nos derniers instants de cauchemars.
1h plus tard, les passagers nous dĂ©posent dans une sorte dâaire dâautoroute, Ă une trentaine de kilomĂštres de notre lieu dâarrivĂ©e, Probolinggo.
Ils descendent et sâattablent dans une sorte de cantine, nous invitant Ă les rejoindre. Ils nous conseillent sur les plats, partagent quelques histoires.Â
Nous sommes une quinzaine Ă apprĂ©cier ce repas, principalement constituĂ© de sourires et dâĂ©changes silencieux.Â
Nous tenons Ă les remercier en les invitant tous.Â
Je me lĂšve pour payer. Le serveur mâexplique comme il peut que lâaddition a dĂ©jĂ Ă©tĂ© rĂ©glĂ©e par nos sauveurs.Â
Nous les remercions tant bien que mal. Ils nous dĂ©poseront lĂ , non sans avoir appelĂ© un contact qui nous permettra de rejoindre Bromo et notre maison dâhĂŽtes, aux alentours dâ1h du matin.
Dâun extrĂȘme Ă lâautre en quelques heures.
Que ce serait-il passĂ© dans ce minivan aux Ă©pais rideaux ? Impossible de le savoir. Peut-ĂȘtre mĂȘme nous aurait-il amenĂ© Ă notre butâŠÂ
đ Si tu apprĂ©cies ce que tu lis, prends quelques secondes pour cliquer sur le bouton âjâaimeâ et laisse un commentaire, ça mâaidera Ă ĂȘtre mieux rĂ©fĂ©rencĂ©. đ
đȘ Le jour oĂč le dĂ©sert du Thar sâest noyĂ© sous mes pieds
2006. Mes parents, grands voyageurs, mâont toujours permis de les suivre dans leurs aventures.Â
Ce voyage, ils lâavaient en tĂȘte depuis des annĂ©es. Ils attendaient seulement que je sois en Ăąge dâencaisser le contraste brutal entre notre vie privilĂ©giĂ©e en Occident Ă la rĂ©alitĂ© du Rajasthan.
AprĂšs un pĂ©riple aussi bouleversant que fascinant, nous arrivons Ă Jaisalmer, aux portes du dĂ©sert. Nous logeons dans une petite maison dâhĂŽtes traditionnelle.Â
On nous conseille dâĂ©viter de nous dĂ©placer seuls en pleine nuit, histoire dâĂ©viter de se confronter aux hordes de chiens errants, patrouilleurs fĂ©roces de la citĂ© fortifiĂ©e.Â
Aucun souci, on attendra le lendemain pour prendre la direction du dĂ©sert du Thar. De lĂ , 3 dromadaires nous attendent pour 3h de balade Ă travers les dunes, accompagnĂ©s de membres des Raika, chameliers Ă©mĂ©rites du nord de lâInde.
Du moins, câest ce quâon croyait. DĂšs les premiers mĂštres, mon mentor mâapprend les signes et les gestes nĂ©cessaires, puis sâefface dans la Nature.
Me voilĂ seul dans la Nature, seul guide dâun majestueux animal qui dĂ©cide bien vite de prendre son autonomie. Il part au trot, Ă la diagonale de mes parents. Notre fuite dure un bon quart dâheure. Suffisamment long pour que je commence Ă mâinquiĂ©ter. Quand soudain, surgit de nulle part mon conducteur original.Â
Il se saisit des rĂȘnes et me ramĂšne sur le bon chemin. Une bonne nouvelle pour une mauvaise : nous devons Ă©courter lâexcursion, un orage menaçant sâannonce.
Le temps de couper Ă travers les dunes et de remonter Ă bord du 4x4, des rideaux de pluie sâouvrent sur la carrosserie. Chani, notre guide incroyable pour lâensemble du sĂ©jour, ne semble pas plus inquiet que ça.
Nous reprenons la route de lâhĂŽtel, Ă une heure de lĂ . Nous en mettrons 5.
Le dĂ©sert ploie sous un horizon noir, dĂ©gorgeant des milliers de litres dâeau.
La vie reprend ses droits. Une grenouille traverse notre vĂ©hicule, aussi surprise que nous de se trouver lĂ .Â
Le trajet se corse, la route est progressivement inondĂ©e. Chani traverse tant bien que mal les gigantesques flasques. Sur le bas-cĂŽtĂ©, des locaux et des touristes sâembourbent.
Nous nous arrĂȘtons de nouveau. Longtemps, cette fois. Chani passe quelques coups de fil. LâarmĂ©e est en route, prĂȘte Ă donner un coup de main aux vĂ©hicules qui nâont pas le gabarit requis pour circuler.Â
Notre incroyable chauffeur tente le tout pour le tout et force le passage. Le 4x4 rugit, sâenlise puis sâextrait des eaux Ă grands renforts dâaccĂ©lĂ©rations cadencĂ©es.
Nous arrivons en pleine nuit Ă Jaisalmer. Un habitant nous mĂšnera Ă notre hĂŽtel, armĂ© dâun bĂąton pour dissuader les pauvres chiens qui nous barrent la route.Â
Nous apprendrons le lendemain que lâinondation fut lâune des plus importantes depuis 200 ans, ayant entraĂźnĂ© des centaines de disparitions.
Vous pouvez retrouver un article de presse qui en parle ici.
Malheureusement, je nâai pas de photos en ma possession, puisquâellessont ntreposĂ©es chez mes parents. Voici un visuel dâillustration, post-drame :
đŠ Le jour oĂč lâhomme sâest senti (une nouvelle fois) plus bĂȘte que les animaux
Mon admiration sans failles pour la faune est bien connue de mes proches.
Autant vous dire que jâattendais mon voyage en Afrique du Sud comme jamais aucun atre sĂ©jour auparavant.
Toujours accompagnĂ© de ma copine, nous nous apprĂȘtions Ă vivre le mois le plus sauvage de notre vie, entre safaris dans le Kruger et dĂ©couverte de la cĂŽte Sud.
Lâavantage du Kruger ? Pouvoir sillonner le parc, aussi Ă©tendu que le Pays de Galles, Ă notre rythme et avec notre propre vĂ©hicule de location.Â
Nos revenus ne nous permettaient pas de folies. Nous nous Ă©tions donc rabattus sur le premier modĂšle, une voiture compacte tout Ă fait apte Ă passer quelques jours dans la brousse.Â
Je vous passe lâerreur de parcours, qui nous aura valu de remonter lâintĂ©gritĂ© du parc en une journĂ©e, pour nous faufiler dans notre camp juste avant que les portes ne se ferment.
En revanche, voici une histoire difficile Ă oublier :Â
Midi. DĂ©jĂ 7 heures que nous errions dâun sentier Ă lâautre, dans la rĂ©gion de Satara, rĂ©putĂ©e pour ses grands fĂ©lins. La matinĂ©e nous avait gĂątĂ©e, entre une sieste improvisĂ©e, interrompue par une tribu dâĂ©lĂ©phants venue se baigner dans la boue et quelques hyĂšnes se reposant Ă lâombre. Comme chaque jour, nous dĂ©cidons de nous stopper dans un camp, le temps dâacheter Ă manger et de repartir en observation.Â
Juste avant de bifurquer sur une petite route de terre vers le camp dâOlifants, Ă quelques minutes de notre position, nous observons du mouvement sous un arbre.
Deux lionnes majestueuses se prĂ©lassent, profondĂ©ment endormies. Lâendroit idĂ©al pour notre pique-nique.Â
Nous nous pressons de faire nos courses et revenons moins de vingt minutes plus tard.Â
Les deux reines de la savane sont encore là , toujours en train de roupiller. Nous nous garons à bonne distance, assez pour ne pas les déranger.
Jumelles dans une main, sandwich dans lâautre, je recule mon siĂšge de conducteur pour autoriser Ă mes jambes un peu de repos. CâĂ©tait sans compter sur le mĂ©canisme qui claque dâun bruit sec.Â
MalgrĂ© les fenĂȘtres fermĂ©es, les deux lionnes se rĂ©veillent en sursaut. Faisant fi de la distance, elles tournent la tĂȘte Ă lâunisson et plongent leurs regards dans les nĂŽtres.
Le temps est suspendu. Je lis dans leurs pupilles toute la puissance hĂ©rĂ©ditaire de lâespĂšce, remettant la mienne Ă sa place.Â
Honteux de les avoir troublĂ©es, inquiet de la suite, jâattends notre sort.
Seul leur dédain nous punira.
Finalement, les lionnes auront Ă©tĂ© moins dangereuses que les Ă©lĂ©phants. En 5 jours dâexploration, nous aurons connu 2 charges contre notre petite voiture.
Appelez-moi le Vin Diesel de la marche arriĂšre.
đ Si tu apprĂ©cies ce que tu lis, prends quelques secondes pour cliquer sur le bouton âjâaimeâ et laisse un commentaire, ça mâaidera Ă ĂȘtre mieux rĂ©fĂ©rencĂ©. đ
đŹ Le jour oĂč le Triangle dâOr a englouti nos passeports
Lâhistoire remonte Ă 2015. Nous sommes 8 amis Ă prendre la route du Laos, du Cambodge et de la Birmanie.
Au programme, quelques jours de pause sur les 4000 Ăźles, archipel fluvial encerclĂ© par le MĂ©kong.Â
Ă lâĂ©poque, et probablement encore aujourdâhui, la tendance locale est au refuge hippie.
Les chambres sont sommaires, trĂšs peu chĂšres, mais pourraient aujourdâhui ĂȘtre vendus Ă prix dâor en tant quâĂ©co-hĂŽtels.Â
Devant notre chambre, nous tombons sur un gigantesque pochon de cannabis. Pourtant, la consommation de drogues est punie de mort, ici.
Le ton est donné, nous sommes dans un territoire qui crée ses propres rÚgles.
Aux alentours, les vendeurs de magic milkshakes ont pignon sur rue. Dâune boutique Ă lâautre, les locaux et les backpackers se promĂšnent Ă vĂ©lo.
Nous explorons lâĂźle de Don Det Ă notre tour et pĂ©dalons entre des riziĂšres et des jungles sauvages. Quelques buffles et chiens errants nous accompagnent. Nous dĂ©bouchons sur un bord du fleuve, oĂč des locaux nous proposent de partir Ă la rencontre des dauphins de lâIrrawady.
Nous sommes sĂ©duits par lâidĂ©e, mais le tarif est Ă©levĂ© pour nos salaires dâĂ©tudiants. Et pour ĂȘtre tout Ă fait honnĂȘte, nous Ă©valuons le risque dâĂȘtre arnaquĂ©s.Â
Conscient de cette opportunitĂ© unique, un ami mâaccompagne jusquâau bout de lâidĂ©e.Â
Nous embarquons Ă bord dâune frĂȘle embarcation, en milieu dâaprĂšs-midi. Nous apercevons quelques dauphins, au loin. Respectueux, notre guide garde ses distances. Il finit par nous proposer de dĂ©couvrir une cascade, apparemment incluse dans le tour, de lâautre cĂŽtĂ© de la rive.Â
Nous acceptons. Il nous dĂ©pose devant un petit stand, composĂ© dâune table et dâun banc en bois oĂč nous attendent deux individus austĂšres.
Ils ne parlent pas anglais, mais nous comprenons que nous devons laisser nos passeports.
En gage de quoi ? On ne saura jamais, mais on sâexĂ©cute poliment. Avec du recul, je suis toujours incapable de vous dire pourquoi, mais nous Ă©tions assez sereins.Â
Un minivan nous attend, garé sur une piste ocre. On nous demande de grimper à bord. Toujours personne ne parle anglais. Dociles comme des jeunes moutons, nous embarquons pour une destination inconnue.
Le trajet dure une trentaine de minutes. Nous roulons sans savoir oĂč nous allons, sans passeport, sans que nos amis sachent oĂč nous sommes.Â
Notre rĂ©seau ne capte que trĂšs mal. Soudain, le signal rĂ©apparaĂźt, trĂšs faible. Nous en profitons pour consulter Google Maps⊠qui nous apprend que nous sommes dorĂ©navant au Cambodge.Â
Nous avons naviguĂ© sur une zone autrefois rĂ©putĂ©e pour ĂȘtre un repĂšre de milices, de contrebandiers et autres joyeusetĂ©s.Â
Le van sâarrĂȘte. Nous sommes presque seuls au monde, dans un parc amĂ©nagĂ©. Une magnifique cascade se dĂ©voile, dont nous profitons pendant une heure.
Le voyage de retour se passe sans encombre. Nous rĂ©cupĂ©rons nos passeports et revenons au Laos, toujours Ă bord du mĂȘme bateau. Le coucher de soleil nous accompagne.
Sur le trajet de retour Ă vĂ©lo, mon ami dĂ©raille. Encore et encore. Il nous reste une bonne heure de vĂ©lo Ă encaisser, il faut que lâon rĂ©pare.
Nous dĂ©nichons, perdue dans la jungle, une maison Ă pilotis oĂč une charmante mĂšre de famille rĂ©sout le problĂšme en quelques minutes.
Une leçon dâhumilitĂ© pour nous deux qui avions tentĂ©, Ă lâaide de nos connaissances citadines, dâen venir Ă bout au cours de la prĂ©cĂ©dente demi-heure.
Nous zigzaguons tant bien que mal entre les chiens peu amicaux et les rares endroits Ă©clairĂ©s, la lune ayant dĂ©sormais pointĂ© le bout de son nez. Nous finissons par retrouver notre logement, des souvenirs pleins la tĂȘte.
La morale de cette histoire ? Je la cherche encore, mais le risque paie parfois.Â
En revanche, en ressuscitant cette histoire et en effectuant quelques recherches gĂ©ographiques, jâai appris une nouvelle bouleversante.Â
Le dernier dauphin de lâIrrawady, aux 4000 Ăźles, sâest Ă©teint en fĂ©vrier 2023. Moins dâune centaine dâindividus peupleraient encore le MĂ©kongâŠ
VoilĂ pour ces rĂ©cits de mĂ©saventures en pleine nature (big up Ă les Others). Jâen ai encore quelques-uns en tĂȘte, qui pourront trouver leur place dans un prochain hors-sĂ©rie.
Depuis sa crĂ©ation, Paradigme a enregistrĂ© plus de 10 000 lectures. Merci Ă tous pour le soutien. đ«¶
On se retrouve trĂšs vite pour plonger de nouveau dans les coulisses et les innovations du tourisme moderne.
En attendant, prenez soin de vous,
Théo